Comment expliquez-vous le grand intérêt en 2018 d'investisseurs, comme AEW ou Allianz, pour l'immobilier logistique en France ?
L'immobilier logistique est un marché dynamique, car les clients des logisticiens ne sont pas encore au bout de leur réorganisation et ils veulent des bâtiments neufs, ce qui veut dire sans grande transformation à faire dans les 10 ou 15 prochaines années, et souvent de plus de 80.000 mètres carrés. Les investisseurs accompagnent ce mouvement et obtiennent des baux plus longs, autour de neuf ou onze ans, pour ces outils spécifiques, contre souvent trois ans, auparavant, pour des sites standards et plus petits. Le marché reste attractif pour les actifs les plus prisés, à Paris, Lyon, Lille ou Marseille. Mais la différence avec le marché plus ordinaire s'est accentuée. Sur les segments les plus demandés, les rendements sont inférieurs à 6 % - soit 2 % à 3 % d'écart avec le reste - et n'ont pas arrêté de baisser depuis plusieurs années.
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